2011-03-16, 10:31 PM
Le manchot s’écroula dans le fond du navire, Gurvan veillant à ce qu’il ne se noie pas dans le fond d’eau qui ne manquait pas de s’y trouver.
Le pilote, un homme sec à la moustache blonde, coupa le moteur lorsqu’il vit Gurvan sauter à l’eau. Il bredouilla regardant les deux hommes qui restaient à son bord, ses yeux roulant entre eux, le corps couché au fond de son navire et les remous de l’eau fangeuse qui marquaient la dernière position connue de son passager manquant.
Mais … que … votre ami ? ! Il va se noyer !Et lui qu’est ce qu’il lui arrive ?
Monsieur Baser leva les yeux au ciel, soupirant avant de regarder Djal.
…
Gurvan s’était enfoncé dans l’obscurité, indifférent au désarroi de son pilote. Il se stabilisa rapidement. Il appela la carte et commença à accélérer progressivement, attentif à ne pas laisser une trainée trop importante derrière lui. Il progressait vite, guidé en surface par Aragorn qui lui permettait d’adapter sa course. Dans trois minutes il aurait rejoint le navire de ses ennemis.
Il fonçait maintenant dans le noir absolu, véritable torpille humaine, au raz du fond afin qu’aucun remous ne le trahisse, se fiant uniquement aux instruments.
Il fut soudain stoppé, un ralentissement violent, une sensation de désorientation qui le fit basculer cul par-dessus tête, il s’enfonça dans la vase. Il était immobilisé, plongé dans le noir. Il pouvait bouger, mais ses mouvements étaient limités. Il ne pouvait quasiment pas bouger son bras gauche et il pouvait difficilement écarter les jambes.
Les indications qu’il percevait par son plot vertébral lui indiquaient que sa ceinture de vol était toujours en action, mais elle tournait à « vide » ne le faisant plus progresser. La pression augmentait sur son champ de force …
…
Khaadarik atterrit avec douceur sur le toit de la lanterne du phare. Les fenêtres de celles-ci étaient ouvertes. Il veilla à ne pas faire de bruit, gardant seulement 10 % de son poids pour ne pas faire grincer les tuiles de bois sous son pas. Il se coucha et jeta à l’envers un coup d’œil. De prime abord il ne vit rien.
Il attendit … un grincement discret. Il vit se profiler la silhouette d’un homme revêtu d’un poncho mimétique. L’homme se déplaçait doucement en marchant autour des lentilles réflectrices.
Déplacement. Immobilisation. Un rythme très étudié.
Juste ce qu’il fallait pour d’un œil humain qui par chance aurait perçu son mouvement se dise pendant sa période d’immobilité qui suivait que ce n’était qu’un reflet, une erreur, un oiseau …
L’homme fut enfin dans une position idéale. Il n’avait pas vu Khaadaric : il surveillait le fleuve. Une puissante rafale bourdonna et l’homme soupira et s’effondra comme un sac, ses doigts gourds laissant s’échapper un fusil laser qui rebondit avec un bruit qui lui sembla effroyable sur le plancher de la plate forme.
Le pilote, un homme sec à la moustache blonde, coupa le moteur lorsqu’il vit Gurvan sauter à l’eau. Il bredouilla regardant les deux hommes qui restaient à son bord, ses yeux roulant entre eux, le corps couché au fond de son navire et les remous de l’eau fangeuse qui marquaient la dernière position connue de son passager manquant.
Mais … que … votre ami ? ! Il va se noyer !Et lui qu’est ce qu’il lui arrive ?
Monsieur Baser leva les yeux au ciel, soupirant avant de regarder Djal.
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Gurvan s’était enfoncé dans l’obscurité, indifférent au désarroi de son pilote. Il se stabilisa rapidement. Il appela la carte et commença à accélérer progressivement, attentif à ne pas laisser une trainée trop importante derrière lui. Il progressait vite, guidé en surface par Aragorn qui lui permettait d’adapter sa course. Dans trois minutes il aurait rejoint le navire de ses ennemis.
Il fonçait maintenant dans le noir absolu, véritable torpille humaine, au raz du fond afin qu’aucun remous ne le trahisse, se fiant uniquement aux instruments.
Il fut soudain stoppé, un ralentissement violent, une sensation de désorientation qui le fit basculer cul par-dessus tête, il s’enfonça dans la vase. Il était immobilisé, plongé dans le noir. Il pouvait bouger, mais ses mouvements étaient limités. Il ne pouvait quasiment pas bouger son bras gauche et il pouvait difficilement écarter les jambes.
Les indications qu’il percevait par son plot vertébral lui indiquaient que sa ceinture de vol était toujours en action, mais elle tournait à « vide » ne le faisant plus progresser. La pression augmentait sur son champ de force …
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Khaadarik atterrit avec douceur sur le toit de la lanterne du phare. Les fenêtres de celles-ci étaient ouvertes. Il veilla à ne pas faire de bruit, gardant seulement 10 % de son poids pour ne pas faire grincer les tuiles de bois sous son pas. Il se coucha et jeta à l’envers un coup d’œil. De prime abord il ne vit rien.
Il attendit … un grincement discret. Il vit se profiler la silhouette d’un homme revêtu d’un poncho mimétique. L’homme se déplaçait doucement en marchant autour des lentilles réflectrices.
Déplacement. Immobilisation. Un rythme très étudié.
Juste ce qu’il fallait pour d’un œil humain qui par chance aurait perçu son mouvement se dise pendant sa période d’immobilité qui suivait que ce n’était qu’un reflet, une erreur, un oiseau …
L’homme fut enfin dans une position idéale. Il n’avait pas vu Khaadaric : il surveillait le fleuve. Une puissante rafale bourdonna et l’homme soupira et s’effondra comme un sac, ses doigts gourds laissant s’échapper un fusil laser qui rebondit avec un bruit qui lui sembla effroyable sur le plancher de la plate forme.