2011-01-27, 05:26 PM
Boitant un peu, soutenu par Gurvan et Sémirande, monsieur Baser se dirigeait en direction du Poulenet Fougueux, l’établissement ou plus tôt ils avaient déjà bu un verre.
Les « antennes » de Gurvan étaient déployées, à l’affut du moindre signe d’agressivité, de cette sensation de boule au niveau de l’estomac qui annonçait la tempête. La foule était compacte, d’autant plus que c’était jour de marché …
Heureusement que Gurvan était multitâche, dans un coin de son esprit il suivait l’homme en noir qui, après une courte marche était entré dans un établissement de boisson. L’enseigne, un navire sculpté sur le pont duquel se trouvaient des personnages grimaçant, le désignait sous le nom de « la nef des fous ». L’entrée était fermée par un lourd double rideau qu’il fallait écarter pour passer. Face à ce soucis, le petit logimec chercha une autre entrée … là les cuisines, dont la porte entrouverte lui permit de se glisser à l’intérieur de l’établissement.
Il se faufila, volant au ras du plafond, évitant les solives, zigzagant entre les volutes de vapeur et de fumée graisseuse.
Le logimec repéra l’homme. Il était assis dans une alcôve. Seul.
Il buvait une chope de bière moussue, tirant alternativement sur un narguilé dont la fumée emplissait l’espace restreint. Il jouait nerveusement avec un briquet à amadou qu’il faisait tourner dans sa main gauche. Il semblait attendre …
[Khrys – Khaadaric – Djal]
Sur le marché la situation commençait à se décanter. Les miliciens s’étaient séparés en deux groupes : l’un mené par l’officier moustachu procédait aux arrestations des blessés, un autre poursuivait les fuyards. Visiblement ils en avaient uniquement après les membres de l’église des fils de l’Homme.
On fit un garrot à celui qui avait la main tranchée, on appela un soigneur qui officiait non loin.
Khrys observait la scène non loin, noyé dans la masse des badauds qui se pressaient.
L’officier écouta les témoignages, écouta ce que disait Khaadaric, récupéra le poignard d’obsidienne et la main … et prêta une oreille distraite au laïus de Djal. Les témoignages des commerçants, des passants permirent de les disculper.
Visiblement la populace n’aimait guère les fous de dieu.
Rapidement, après avoir pris leurs identités, avoir dédommagé grassement les commerçant, qui pour l’épice, qui pour son coupon de tissus taché de sang, qui pour son étal englué dans des matières synthétiques ils furent libre de circuler.
Ils se retrouvèrent tous au bistro choisi par Gurvan et que connaissait bien Djal.
Les « antennes » de Gurvan étaient déployées, à l’affut du moindre signe d’agressivité, de cette sensation de boule au niveau de l’estomac qui annonçait la tempête. La foule était compacte, d’autant plus que c’était jour de marché …
Heureusement que Gurvan était multitâche, dans un coin de son esprit il suivait l’homme en noir qui, après une courte marche était entré dans un établissement de boisson. L’enseigne, un navire sculpté sur le pont duquel se trouvaient des personnages grimaçant, le désignait sous le nom de « la nef des fous ». L’entrée était fermée par un lourd double rideau qu’il fallait écarter pour passer. Face à ce soucis, le petit logimec chercha une autre entrée … là les cuisines, dont la porte entrouverte lui permit de se glisser à l’intérieur de l’établissement.
Il se faufila, volant au ras du plafond, évitant les solives, zigzagant entre les volutes de vapeur et de fumée graisseuse.
Le logimec repéra l’homme. Il était assis dans une alcôve. Seul.
Il buvait une chope de bière moussue, tirant alternativement sur un narguilé dont la fumée emplissait l’espace restreint. Il jouait nerveusement avec un briquet à amadou qu’il faisait tourner dans sa main gauche. Il semblait attendre …
[Khrys – Khaadaric – Djal]
Sur le marché la situation commençait à se décanter. Les miliciens s’étaient séparés en deux groupes : l’un mené par l’officier moustachu procédait aux arrestations des blessés, un autre poursuivait les fuyards. Visiblement ils en avaient uniquement après les membres de l’église des fils de l’Homme.
On fit un garrot à celui qui avait la main tranchée, on appela un soigneur qui officiait non loin.
Khrys observait la scène non loin, noyé dans la masse des badauds qui se pressaient.
L’officier écouta les témoignages, écouta ce que disait Khaadaric, récupéra le poignard d’obsidienne et la main … et prêta une oreille distraite au laïus de Djal. Les témoignages des commerçants, des passants permirent de les disculper.
Visiblement la populace n’aimait guère les fous de dieu.
Rapidement, après avoir pris leurs identités, avoir dédommagé grassement les commerçant, qui pour l’épice, qui pour son coupon de tissus taché de sang, qui pour son étal englué dans des matières synthétiques ils furent libre de circuler.
Ils se retrouvèrent tous au bistro choisi par Gurvan et que connaissait bien Djal.