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Estébois
[Khrys]
… Se déplaça observant de dessous son chapeau l’homme en noir. Ce dernier se leva et d’un saut descendit de son promontoire improvisé. Krys entraperçu son couvre chef emplumé qui s’éloignait dans la foule.

Khrys se retourna : Il vit non loin Djal qui bien que fermement tenu par la tunique par un milicien caparaçonné … dansait sur place ?! Bizarre. Il devinait que l’on se battait encore plus loin, mais n’avait pas une vision claire de ce qui se déroulait.

[Khaadaric]

Les hommes qui l’entouraient hésitèrent. Un d’entre eux avait un poignard à la main. Il regarda derrière l’épaule de Khaadaric et jura : on se tire ! la milice est là … sans s’occuper de leur camarade entre les mains du soldat, clopin-clopant, en groupe, ils s’engagèrent en direction des pontons sud afin de quitter le marché.

Khaadaric jeta un coup d’œil derrière lui : oui, un groupe de miliciens, sabres au clair, se dirigeait en leur direction, suivit à distance respectueuse d’une petite foule qui entendait bien ne rien manquer du dénouement.

[Djal]

De quoi mon gars ? Qu’est que tu me chantes là ? Tu courrais pour le plaisir de courir ? T’as rien volé par hasard ? T’as pas d’arme ?
Sa moustache tremblait de suspicion.

D’une main experte il entreprit de le palper. Ouaip : c’est bon … Tu viens avec nous ! On va bien voir ce que ces types te reprochaient.


Toujours en tenant Djal, il le poussa en avant. Sans se presser ils se dirigeaient vers le lieu ou Sémirande, Gurvan, Monsieur Baser continuaient de se battre.

[Gurvan]

Du bout des doigts il parvint à commencer à faire glisser le poignard hors de sa gaine avant assurer une prise rassurante sur le manche. Un coup, deux coups … au troisième coup de karatapoigne il cessa de bouger et Gurvan parvint à desserrer sa prise de jambe improvisée. Il se roula au sol pour se redresser avec difficulté.

[Sémirande et monsieur Baser]

A son cri de guerre celui qui était debout, un de ceux qui l’avait agressé quelques instants plus tôt et qui présentement tentait de trouver une ouverture pour transpercer tel un papillon exotique monsieur Baser au ponton, se retourna.

Il tenait toujours son drapeau entre les mains, drapeau qui avait définitivement dans ses ancêtres proche une lance.

Le speed synthétique, une version spécifiquement créée pour son métabolisme artificiel, coulait dans son fluide corporel modifiant sa perception du temps, renforçait ses reflexes, améliorait les connections cybernétiques.

Ce fut tellement facile, elle écarta le drapeau d’un coup sec et plongea dans l’épaule droite se l’homme la pointe de la lance, sectionnant les fibres musculaire, déchirant la tunique. Le sang se mit à couler alors que l’homme lâchait la lance et plaquait sa main sur la blessure, reculant comme il pouvait.

Du sol monta un hurlement. Une gerbe chaude et rouge éclaboussa les chaussures de Sémirande.

Un des agresseurs de monsieur Baser se roulait au sol, tenant de sa seule main valide son moignon dont le sang s’échappait par saccade. L’autre, la jambe à demi-tranchée, rampait au sol, tentant de mettre le plus de distance entre lui et Monsieur Baser.

Monsieur Baser se releva, grimaçant lorsqu’il dut s’appuyer sur sa jambe droite. Une tache noire, luisante, commençait à grandir sur le tissu sombre de son pantalon.

Au sol un poignard encore tenu par une main gisait dans une flaque écarlate.

Monsieur Baser avait les deux mains pointées, écartées l’une de l’autre d’une quarantaine de centimètres, en direction de celui qui rampait au sol.

Un mince anneau d’or ornait chacun de ses annulaires et entre les deux, presque invisible sauf aux yeux cybernétiques de Sémirande, un fil d’araignée monofil était tendu.
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