2011-01-02, 09:05 PM
Djal se retrouva dans la petite cabine qui lui avait été affecté. C’était une petite cabine, toute en rondeur dont les murs blanc et gris perle matelassés de simili-cuir pouvaient être facilement être reconfiguré dans les couleurs ou la texture de son choix.
La porte glissa, l’isolant. A nouveau enfermé ? Il appuya sur le contacteur. La porte se rouvrit.
Il glissa la tête dehors. A droite ? Le couloir qui continuait vers une salle de réunion. A gauche ?
Son regard croisa celui de Khaadaric qui, nonchalamment appuyé contre la paroi courbe, se curait les ongles avec un poignard de combat de 20 cm. Khaadaric lui sourit. En tout cas il vit ses dents avant de reculer et de laisser la porte se refermer dans un chuintement pneumatique.
Okaaaaaaaaaay ! Il n’était pas « vraiment » enfermé.
Il fit quelques pas dans la petite pièce se laissant tomber sur le lit antigrav.
Bon.
Il s’assit et entreprit de retirer ses chaussures, étendant ses orteils avec plaisir dans la moquette crème dont la propreté contrastait avec celle de ses pieds.
De quoi demain serait fait ? Il n’en savait rien, mais de toute évidence si la cabine n’était guère plus grande que sa cellule de prison, il gagnait au change en termes de confort. Il y faisait chaud, le lit était confortable et elle disposait d’installations sanitaires dignes de ce nom.
Après une longue observation de ses pieds il se redressa, refoulant l’envie de s'allonger et de profiter de cette couche infiniment confortable, de dormir quelques heures, suspendu dans le hamac de force, bercé par le flux d’air chaud. Il était temps de faire connaissance avec la douche à particule.
Il laissa tomber ses fringues, chaussures y compris dans le bac de nettoyage. Comme tout vêtement NT6 ils comportaient un code, un « ADN » même si le terme était inexact, permettant aux nano-robots présents dans la solution nutritive synthétique de redonner l’aspect du neuf, de boucher les accros et d’éliminer toute crasse. Le temps qu’il sorte de la douche ses vêtements seraient prêts.
*********
Un pont plus bas Khrys et Gurvan étaient reçus par Monsieur Baser qui avait demandé à être averti de leur retour.
Il avait trouvé le temps de se changer, de faire un peu de sport et achevait son petit déjeuner. Il était resté calé sur l’heure universelle qui régissait le navire, indifférent à l’heure de la planète sur laquelle il se trouvait.
Il proposa aux deux hommes un peu des fruits frais qu’il avait fait sortir de leur champ de stase et qui reposaient dans une coupe sur la table. Tout en leur parlant il entreprit d’éplucher une pomme basienne à quartiers, un fruit juteux rouge marbré de vert dont l’odeur de cannelle et de muscade leur chatouillait les narines. Il semblait beaucoup plus calme.
Alors messieurs ? Que pensez-vous de notre nouvel « invité » ? Il croqua un morceau de la pomme. [Cronch]
La porte glissa, l’isolant. A nouveau enfermé ? Il appuya sur le contacteur. La porte se rouvrit.
Il glissa la tête dehors. A droite ? Le couloir qui continuait vers une salle de réunion. A gauche ?
Son regard croisa celui de Khaadaric qui, nonchalamment appuyé contre la paroi courbe, se curait les ongles avec un poignard de combat de 20 cm. Khaadaric lui sourit. En tout cas il vit ses dents avant de reculer et de laisser la porte se refermer dans un chuintement pneumatique.
Okaaaaaaaaaay ! Il n’était pas « vraiment » enfermé.
Il fit quelques pas dans la petite pièce se laissant tomber sur le lit antigrav.
Bon.
Il s’assit et entreprit de retirer ses chaussures, étendant ses orteils avec plaisir dans la moquette crème dont la propreté contrastait avec celle de ses pieds.
De quoi demain serait fait ? Il n’en savait rien, mais de toute évidence si la cabine n’était guère plus grande que sa cellule de prison, il gagnait au change en termes de confort. Il y faisait chaud, le lit était confortable et elle disposait d’installations sanitaires dignes de ce nom.
Après une longue observation de ses pieds il se redressa, refoulant l’envie de s'allonger et de profiter de cette couche infiniment confortable, de dormir quelques heures, suspendu dans le hamac de force, bercé par le flux d’air chaud. Il était temps de faire connaissance avec la douche à particule.
Il laissa tomber ses fringues, chaussures y compris dans le bac de nettoyage. Comme tout vêtement NT6 ils comportaient un code, un « ADN » même si le terme était inexact, permettant aux nano-robots présents dans la solution nutritive synthétique de redonner l’aspect du neuf, de boucher les accros et d’éliminer toute crasse. Le temps qu’il sorte de la douche ses vêtements seraient prêts.
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Un pont plus bas Khrys et Gurvan étaient reçus par Monsieur Baser qui avait demandé à être averti de leur retour.
Il avait trouvé le temps de se changer, de faire un peu de sport et achevait son petit déjeuner. Il était resté calé sur l’heure universelle qui régissait le navire, indifférent à l’heure de la planète sur laquelle il se trouvait.
Il proposa aux deux hommes un peu des fruits frais qu’il avait fait sortir de leur champ de stase et qui reposaient dans une coupe sur la table. Tout en leur parlant il entreprit d’éplucher une pomme basienne à quartiers, un fruit juteux rouge marbré de vert dont l’odeur de cannelle et de muscade leur chatouillait les narines. Il semblait beaucoup plus calme.
Alors messieurs ? Que pensez-vous de notre nouvel « invité » ? Il croqua un morceau de la pomme. [Cronch]