2010-12-15, 05:53 PM
Le sas glissa.
De l’autre coté de celui-ci le sas du navire karia fit de même révélant une coursive de section hexagonale plongée dans l’obscurité. C’était une architecture intérieure typiquement karia : les plaques d’acier bleui étroitement ajustées était disposées dans des motifs géométrique simples avec à leur jonctions des photophores faiblement éclairées qui diffusaient chichement leur lumière.
Une silhouette massive se détacha de l’obscurité, s’approchant à grands pas chaloupés. Un Karia qui au vu des peintures qui ornaient sa carapace était un des officiers du bord. L’équivalent d’un commissaire de bord dont le vrai titre était « régulateur de ruche » pour ceux qui parlaient le karia.
Il s’approcha à quelques pas d’eux et laissa tomber ses tentacules en signe de paix et de bienvenue alors que son voxtrad traduisait la série de cliquetis qui sortaient de sa fente buccale.
Bienvenue humains. Je vais vous guider. Suivez votre guide, suivez- moi. Je vais vous mener à la lumière extérieure. Sans plus de cérémonie il tourna les talons et s’engagea dans le boyau.
L’atmosphère humide, chaude, avec une légère odeur fongique qui régnait au delà du champ de confinement atmosphérique du Méphisto, les saisie lorsqu’ils firent un pas dans le couloir.
Le lourd karia les mena à travers le navire jusqu’à l’autre sas … toutes les portes qu’ils croisèrent sur le chemin étaient soigneusement vérouillées. Son tentacule effleura la commande du second sas extérieur, le lecteur optique reconnu ses anneaux de commande et déverrouilla celui-ci.
Ils furent presque repoussés en arrière par le bruit et la lumière qui s’échappaient de l’autre coté : le petit quai d’accostage était occupé sur toute sa surface par une foule compacte, des humains pour la plupart, des familles avec des enfants, vêtus simplement, voir pauvrement, qui squattaient chaque cm2 disponible : certains s’étaient monté des tentes de fortune, d’autres étaient couchés sur des sacs de voyages, quelques enfants jouaient entres des adultes à la mine grave qui avaient levé les yeux vers eux en voyant le sas s’ouvrir … le Karia leur fit signe d’avancer : contactez nous quand vous aurez besoin de remonter à votre bord. Il referma le sas rapidement.
Ils firent quelques pas et virent, fendant la foule, escorté par deux soldats portant l’uniforme de la flotte républicaine un lieutenant, petit, râblé, au crane dégarni et aux traits légèrement orientaux.
Il salua : Lieutenant Tawnee. Commandant Antillès ? Pouvez-vous me suivre rapidement vous et vos hommes : nous arrivons à l’heure de distribution des rations et ce serait mieux de ne pas rester dans le coin.
Il les mena d’un pas rapide, zigzaguant entre les biens, ballots, gens couchés, campements improvisés en direction d’une porte barré du mot « Douane » qui se trouvait à une vingtaine de mètres. Les soldats semblaient nerveux et ne se détendirent qu’une fois la porte refermée derrière eux.
Ils pénétrèrent dans un local administratif, des petits bureaux automatisés, avec une minuscule salle de réunion ou ils s’enfermèrent. Les soldats restèrent dehors.
Après avoir proposé un café de synthèse le lieutenant s’assit : Bien. Madame, messieurs ? Vous avez parlez d’informations tactiques de première importance. Pouvez-vous m’en dire plus ?
De l’autre coté de celui-ci le sas du navire karia fit de même révélant une coursive de section hexagonale plongée dans l’obscurité. C’était une architecture intérieure typiquement karia : les plaques d’acier bleui étroitement ajustées était disposées dans des motifs géométrique simples avec à leur jonctions des photophores faiblement éclairées qui diffusaient chichement leur lumière.
Une silhouette massive se détacha de l’obscurité, s’approchant à grands pas chaloupés. Un Karia qui au vu des peintures qui ornaient sa carapace était un des officiers du bord. L’équivalent d’un commissaire de bord dont le vrai titre était « régulateur de ruche » pour ceux qui parlaient le karia.
Il s’approcha à quelques pas d’eux et laissa tomber ses tentacules en signe de paix et de bienvenue alors que son voxtrad traduisait la série de cliquetis qui sortaient de sa fente buccale.
Bienvenue humains. Je vais vous guider. Suivez votre guide, suivez- moi. Je vais vous mener à la lumière extérieure. Sans plus de cérémonie il tourna les talons et s’engagea dans le boyau.
L’atmosphère humide, chaude, avec une légère odeur fongique qui régnait au delà du champ de confinement atmosphérique du Méphisto, les saisie lorsqu’ils firent un pas dans le couloir.
Le lourd karia les mena à travers le navire jusqu’à l’autre sas … toutes les portes qu’ils croisèrent sur le chemin étaient soigneusement vérouillées. Son tentacule effleura la commande du second sas extérieur, le lecteur optique reconnu ses anneaux de commande et déverrouilla celui-ci.
Ils furent presque repoussés en arrière par le bruit et la lumière qui s’échappaient de l’autre coté : le petit quai d’accostage était occupé sur toute sa surface par une foule compacte, des humains pour la plupart, des familles avec des enfants, vêtus simplement, voir pauvrement, qui squattaient chaque cm2 disponible : certains s’étaient monté des tentes de fortune, d’autres étaient couchés sur des sacs de voyages, quelques enfants jouaient entres des adultes à la mine grave qui avaient levé les yeux vers eux en voyant le sas s’ouvrir … le Karia leur fit signe d’avancer : contactez nous quand vous aurez besoin de remonter à votre bord. Il referma le sas rapidement.
Ils firent quelques pas et virent, fendant la foule, escorté par deux soldats portant l’uniforme de la flotte républicaine un lieutenant, petit, râblé, au crane dégarni et aux traits légèrement orientaux.
Il salua : Lieutenant Tawnee. Commandant Antillès ? Pouvez-vous me suivre rapidement vous et vos hommes : nous arrivons à l’heure de distribution des rations et ce serait mieux de ne pas rester dans le coin.
Il les mena d’un pas rapide, zigzaguant entre les biens, ballots, gens couchés, campements improvisés en direction d’une porte barré du mot « Douane » qui se trouvait à une vingtaine de mètres. Les soldats semblaient nerveux et ne se détendirent qu’une fois la porte refermée derrière eux.
Ils pénétrèrent dans un local administratif, des petits bureaux automatisés, avec une minuscule salle de réunion ou ils s’enfermèrent. Les soldats restèrent dehors.
Après avoir proposé un café de synthèse le lieutenant s’assit : Bien. Madame, messieurs ? Vous avez parlez d’informations tactiques de première importance. Pouvez-vous m’en dire plus ?