2010-10-22, 08:08 PM
Une dizaine de minute plus tard ils prirent pied sur le quai.
Monsieur Baser avait opté pour un pantalon de toile de travail, une paire de boots de combat, une ample veste de cuir fourrée.
Le quai était un vaste couloir courbé. L'air était glacé, les effluves de métal chaud, d'huile machine et de composants électrique cramée auquel se mêlaient un fond d'ammoniac créaient un fond olfactif intéressant.
Leur emplacement était noté T16B dans diverses langues, peintes au pochoir sur les plaques d'acier du pont. Un système de capsules publiques sur rail desservaient tout le quai circulaire, passant à vive allure, doublant d'antiques camions à roues magnétiques qui assuraient le transport des marchandises en direction des entrepôts situés plus loin.
Ils n'étaient pas seuls sur leur portion visible de quai. Leur voisin était un autre transistel, Le Jal'all,un navire battant pavillon de complaisance. Son équipage, des malachites à la peau noire de nuit, étaient occupés à décharger leur navire à l'aide d'un vieux tapis de chargement magnétique qui, à chaque cycle, cognait douloureusement ... CLANK ! CLANK ! CLANK !Ajoutant au mur sonore qui les avait accueillit.
Plus loin on réparait la structure du pont : de grandes gerbes d'étincelles éclairaient d'un éclat stroboscopique la vaste coursive.
Les rares passants, travailleurs, dockers restaient respectueusement en deçà d'une ligne de diodes qui délimitaient l'espace du quai qui étaient réservé au Méphisto.
Contrairement à ce que l'on aurait put croire les gens étaient rarement armés : Khaadaric nota que deux des malachites portaient une arme à la ceinture, des pisto laser, mais les travailleurs, essentiellement des humains et quelques toliens ne l'étaient pas.
Il se raidit en voyant un groupe d'une dizaine de kiffs qui à une trentaine de mètres, à moitié dissimulés derrière des caissons attendant leur chargement, se déplaçaient lentement, s'éloignant d'eux, dans une masse compacte de capuchons noir et de tissus bruns. Il était presque certain d'avoir vu sur eux des fusils lasers.
Un des malachites les avait vu lui aussi : il s'était redressé, avait mis une main à sa hanche, à proximité de son arme et ne les quitta pas du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent derrière la courbure du couloir de circulation.
Monsieur Baser souffla dans ses mains pour y apporter un peu de chaleur. Bon, nous allons dans le tube central d'habitation et de commerce ? Qui reste là et qui vient avec moi ?
// Que faites vous ? Et qu'emportez-vous avec vous ?
Monsieur Baser avait opté pour un pantalon de toile de travail, une paire de boots de combat, une ample veste de cuir fourrée.
Le quai était un vaste couloir courbé. L'air était glacé, les effluves de métal chaud, d'huile machine et de composants électrique cramée auquel se mêlaient un fond d'ammoniac créaient un fond olfactif intéressant.
Leur emplacement était noté T16B dans diverses langues, peintes au pochoir sur les plaques d'acier du pont. Un système de capsules publiques sur rail desservaient tout le quai circulaire, passant à vive allure, doublant d'antiques camions à roues magnétiques qui assuraient le transport des marchandises en direction des entrepôts situés plus loin.
Ils n'étaient pas seuls sur leur portion visible de quai. Leur voisin était un autre transistel, Le Jal'all,un navire battant pavillon de complaisance. Son équipage, des malachites à la peau noire de nuit, étaient occupés à décharger leur navire à l'aide d'un vieux tapis de chargement magnétique qui, à chaque cycle, cognait douloureusement ... CLANK ! CLANK ! CLANK !Ajoutant au mur sonore qui les avait accueillit.
Plus loin on réparait la structure du pont : de grandes gerbes d'étincelles éclairaient d'un éclat stroboscopique la vaste coursive.
Les rares passants, travailleurs, dockers restaient respectueusement en deçà d'une ligne de diodes qui délimitaient l'espace du quai qui étaient réservé au Méphisto.
Contrairement à ce que l'on aurait put croire les gens étaient rarement armés : Khaadaric nota que deux des malachites portaient une arme à la ceinture, des pisto laser, mais les travailleurs, essentiellement des humains et quelques toliens ne l'étaient pas.
Il se raidit en voyant un groupe d'une dizaine de kiffs qui à une trentaine de mètres, à moitié dissimulés derrière des caissons attendant leur chargement, se déplaçaient lentement, s'éloignant d'eux, dans une masse compacte de capuchons noir et de tissus bruns. Il était presque certain d'avoir vu sur eux des fusils lasers.
Un des malachites les avait vu lui aussi : il s'était redressé, avait mis une main à sa hanche, à proximité de son arme et ne les quitta pas du regard jusqu'à ce qu'ils disparaissent derrière la courbure du couloir de circulation.
Monsieur Baser souffla dans ses mains pour y apporter un peu de chaleur. Bon, nous allons dans le tube central d'habitation et de commerce ? Qui reste là et qui vient avec moi ?
// Que faites vous ? Et qu'emportez-vous avec vous ?