MdJ Wrote:Monsieur Baser était allé se servir un verre dans un petit bar portable habilement aménagé dans une mallette en cuir. Un verre ? un Whisky Dalmarran ? Proposa-t-il au soldat.
Non merci, jamais pendant le service. Jamais.
Je ne bois pas d'alcool, je ne supportes pas.
Il me suffit d'un verre pour être ivre, deux ou trois et je ne réponds de plus aucun de mes actes.
Il faut que je sois sur le qui vive tout le temps. Vous me comprenez ?
Pendant que je parles, j'ai en main un joli blaster de poing, il respire presque le neuf.
Il a l'air vraiment léger celui ci, en poids bien sur, je ne doute pas de ces capacités.
Je le repose puis prend un fusil à fusion.
ça j'adore !!!
mais qu'est ce que c'est gros à porter dans ses poches. Celui ci aussi à l'air en très bon état. ça vient du marché noir ? (//oui oui, question innocente...) Je me retourne vers Baser, puis fait un rapide geste de la main, mimant un balayage de l'air.
Peu importe, du moment que vous ne vendez pas ceci à des mômes ou à des mondes de basses technologie.
Pendant ce temps la, Baser à l'air de déguster tranquillement son verre, petite gorgée par petite gorgée, il m'écoute faire mon monologue.
J'ai l'impression qu'il me fixe et épie chacun de mes gestes, voir qu'il commente mentalement mes choix. Je deviens trop parano...
Je repose le fusil à fusion, j'essaie de masquer ma joie à la vue de ces armes, l'envie de tout faire livrer dans ma chambre me tente.
Le fusil laser ultraviolet de haute précision attire mon œil. Tel un samouraï portant son katana dans son fourreau, je le sors de la malle. Cela pourrait presque paraitre cérémonial.
Je juges l'arme, je la regarde sous tous les angles, je dirais presque que je viens d'en caresser la crosse.
J'ai l'air pensif, je regardes dans le vide, l'arme à la main. Seulement quelques secondes mais j'ai l'impression que ça dure des heures.
J'ai tué pour l'Empire avec un modèle similaire. Plusieurs fois. J'ai jamais loupé un objectif.
Bang !! un coup, parfois deux.
Mon truc, c'était de viser la nuque ou la gorge. Jamais le cœur, c'est une zone qui est souvent protégé par des pseudo armures. Chaque tireur à son style.
Je repose l'arme dans la malle, toujours avec délicatesse.
Pendant que je réfléchis un peu sur mes choix, cela vous tente de se faire un rapide debriefing de l'incident du taxi ? La femme qui nous a tiré dessus avait un style très militaire, très ordonné et méthodologique, je dirais même très élitiste, rien à voir avec de la petite frappe. Qui était l'objectif ?
Je marque une petite pause, le temps que ma main se redirige vers le fusion à précision.
Si mes questions vous gène, vous n'êtes pas tenu d'y répondre bien sur. Ceci fait partie du passé et je ne suis pas la pour vous.....emmerder ? Oui emmerder je crois que c'est le bon terme. Vous êtes notre client.