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Brise s'approcha de Théo sur son invitation et laissa Bruhuk analyser le boitier avant d'y mettre lui même son nez et tripatouiller l'ensemble

Toujours concentré sur ses senseurs en action, il ne s'en désintéressa que pour jetter un oeil au boitier. A l'aide de ses bras, il souleva, écarta les divers fils, il pris dans une de ses soutes sa boite à outils appropriée au NT et s'en servit comme un chef
Tout ce temps il n'eu pas l'occasion de dire quoi que ce soit

Theo Calderon Wrote:[ Je suggère que toi, Jeanjee et ses Apaches, vous vous occupiez des mercenaires du dock et de leurs sbires kiffish. Nous, on va essayer de surprendre ceux qui sont dans le secteur ]

Zelda opina... Non ! Le Songe ne risque rien ! Dom et Ji sont à bord, et les quais sont sous la surveillance des autorités de jonction. Par contre, vous êtes en danger... Vous avez été suivi, et les caméras de surveillance de votre secteur sont débranchées... ça sent l'ambush ! Avec les Apaches, on va les prendre à revers et vous allez pouvoir les cueillir comme des pâquerettes... On rentrera tous ensemble au vaisseau.

Zelda attendit que Jeanjee revienne. Yep, frangin... ça raconte quoi du côté de l'hôtel ? Dis, les collèges sont en galère à la Tara Bleu... Y a moyen ?

Brise s'approcha du petit boitier. il déplia avec d'infinies précautions ses pseudopodes artificiel et commença à "écouter".

Température, champ magnétique, champ électrique, bruit, emission radio ... tout y passa.

Le boitier était un relais de puissance un modèle NT4 franchement dépassé, à ce titre il émettait un champ électrique grésillant dans les ultra basses, était légèrement plus chaud que la moyenne mais ... il n'aurait pas dut émettre d'émission radio. C'était ténu , mais c'était définitivement des neutrinos.

Il déplia un tentacule avec les plus fines optiques dont il disposait ... 10, 15, 25x ... sous un tel grossissement ce qu'il avait pris au départ pour un simple cheveux coincé dans le joint du boitier révéla sa vraie nature : une fibre optique TriD de 60 micromètres de diamètres, sans doute reliée à un émetteur dissimulé à l'intérieur du boitier.

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@Zelda

JeanJee revint après un bref coup de communico.

J'ai un type qui connait quelqu'un qui visite parfois les piaules des richards de ton palace ... il est possible que la piaule de la nana dont tu me parles ait été visité. C'est un escamoteur le mec : il ne vole pas, il échange un bijou contre un faux, copie les données privées pour les revendre, récupère des docs d'identité pour faire des faux papiers ... Dans ce cas il serait possible qu'il ait récupéré des trucs sur ta nana. Mon contact se renseigne.

Zelda Zonk Wrote:... Dis, les collèges sont en galère à la Tara Bleu... Y a moyen ?

On s'est pas retrouvé depuis cinq minutes et déjà tu essayes de me trainer dans une galère. Il leur arrive quoi à tes missionnaires ?

[hrp]Petit jet 4d6 de ... ce que tu veux comme talent social pour le convaincre en le jouant avec un minimum de logique ... tu peux te mettre en bonus ton niveau contact avec Jeanjee.[/hrp]

Brise envoya l'image de son microscope sur son écran de dialogue pour montrer en direct le cheveux caméra à ses camarades
tout en restant concentré à son action pour ne pas perdre la position du microscope par un mouvement parasite

Jim était tendu à l’extrême. Tellement tendu qu'il n'avait pas entendu les suppliques de son compagnons.

toute son attention était retenue par ce que brise affichait sur son écran.

"Donc logiquement celui qui a installé ça est en train de voir que nous le voyons et donc on devrait logiquement bientôt avoir de la visite. Peut être serait il opportun de ne pas rester là messieurs."

Zelda se glissa à pas de louve entre les deux énormes citernes de sodium liquide. L’air, dans cette partie de la station était passablement délétère, saturé de miasmes malodorants qui brulaient les poumons.

Dans l’obscurité des soutes crasseuses du léviathan kiffish, le martèlement syncopé des pompes mal réglées aspiraient avidement le liquide irradié recraché par les condensateurs. Zelda progressait rapidement. Elle bondissait, caracolait de coursives en coursives, telle un spectre insaisissable. A plusieurs reprises elle faillit se faire prendre…

***

La lame triangulaire, couleur de nuit, stoppa net son élan. La respiration courte et le cœur battant, elle s'immobilisa. elle n’avait ni vu, ni entendu le garde s'approcher. Il portait le tabar de cuir couleur sang de la garde personnelle du Prince-évêque. Ses gestes étaient sûres, précis, calculés. Le kiff aurait pu la tuer sans l’ombre d’un doute. Pourtant ! Voyez-vous cela… Cette horrible marmaille d'humain, à la peau rosâtre, écœurante… Que viens-tu faire ici, souillon ?

La lame exerça une pression menaçante sur sa jugulaire… Zelda, respira.
Je, je… je suis venue pour servir votre majesté… Je m’appelle Zelda.

La main puissante du kiff la souleva comme une poupée de chiffon. Elle senti son souffle chaud et son haleine rance.
Et, en quoi pourrais-tu me servir, chose immature ?

La poigne griffue du kiff la retourna face à lui. La pointe de sa dague menaçait maintenant son œil droit.
Zelda avait vu juste… Le kiff n’était pas un simple garde… Sa livré était de qualité. Richement ornée de motifs tribaux et honorifiques. La pupille de feu et la griffe, gravés sur sa plaque de thorax, le désignait comme l’un des officiers dominants du vaisseau cathédral.
Parle, ou je t’égorge…

Zelda déglutie.
Monseigneur, le sabre rituel du Prince est menacé… Que se passerait il si, demain matin, le Prince-évêque ne pouvait plus défendre l'honneur de son rang... L'avenir de ce navire est entre vos nobles mains, monseigneur ! Je suis prête à tout vous expliquer, Majesté…

***

Jeanjee n’y croyez pas… Sa mission avait était d’une facilité inattendue… D’abord, il y eu cette rixe fortuite entre les kiffs-soutiers et une poignée de gardes en livrée rouge sang… Puis une panne inexpliquée des systèmes de communication… Pour parachever cet étrange cambriolage, un garde particulièrement incompétent avait omis de réactivé un point contrôle après sa ronde…

Sabre en main, il se dirigeait maintenant vers le point de rendez-vous fixé par Koutine. Chemin faisant, il s'aperçut que quelque chose ne tournait pas rond… Il s’arrêta et tendit l’oreille… On se battait, là devant… Jeanjee entendait très distinctement des tirs de laser, le claquement sec des fusils à plasma kiffish et leurs beuglements… Une embuscade ? Un piège ? On le suivait. Il se retourna vivement, dégaina son arme et s’apprêta à défendre chèrement sa vie…

- Mouche ta sulfateuse, Brother ! C’est moi, Zelda…
- Zeli ? Mais…
- J’te dirai quoi plus tard, Frang! Faut vite décarrer d’ici ! Kappa nous attend au hall à navette avec la puce… Les Kiffs règlent une affaire entre eux, et c’est pas pour me contrarier…

***

MdJ Wrote:On s'est pas retrouvé depuis cinq minutes et déjà tu essayes de me trainer dans une galère. Il leur arrive quoi à tes missionnaires ?

Zelda se tourna vers Jeanjee et lui sourit…
Frang, les galères c’est comme l’air qu’on respire… ça nous fait vivre !

Devant elle, sur un simple présentoir en bois, était exposé un pesant sabre d’obsidienne à la garde enchâssée de pierres précieuses… Zelda passa la main sur la lame effilée.
Yep, tu te souviens ? Ça c'était une sacrée galère... Tors voulait te tailler un costard en sapin et Vallin avait rameuté un clan de Chafouins kiffs... On a eu chaud ce jour là, pas vrai ?

- silence -

Mes missionnaires poursuivent une clique d'esclavagistes, qui ont massacré la famille d'un de mes amis... En bon pécores, ils se sont fourrés dans les conduits de ventil de la Tara Bleue et y sont maintenant piégés. Si l'on ne fait rien, ils vont y passer... Et c'est bien dommage, car sans eux le tonnage libre de mes soutes et le confort de mes cabines ne serviront à personne !

Jeanjee siffla entre ses dents ... les emmerdes c'est comme les Jabos, ça vole en escadrilles ... Puis il sourit : Ok. Je vais essayer de trouver deux trois apaches et on va essayer de prendre tes tas de coprolithes à revers. Une idée des genres de Zigue dont il s'agit ?

Sur ce il emmena au pas de course Zelda à travers le marché, avant de s'approcher d'un appentis qui se situait le long de la paroi dont les rideaux de plastique plastique s'ouvrirent à leur passage, les précipitant dans l'obscurité. C'était un atelier de réparation de logimec. Partout il y avait des bras mécaniques, des têtes artificielles, des senseurs qui les observaient de leur yeux mécaniques morts. Au milieu trônait une vieille femme dont la peau parcheminée se couvraient de tatouages anciens rendus indistinct par le temps et l'âge. Elle adressa un sourire étincelant aux nouveaux arrivants : ses dents avaient été remplacées par ce qui ressemblait bien à des diamants artificiels.

Baba, j'ai besoin de "mes outils" et d'engager tes enfants. J'offre deux cents litre de bas-beurre qualité surfine, et trois cent doses de Baston d'usine, en champ de stase. ... deux heures. Trois mecs ... La vieille femme dodelina de la tête : trois de mes enfants ? Je te connais gamin. Tu ne viendrais pas me trouver si tu pensais que ta bande de loqueteux pouvaient y arriver seuls. C'est dangereux ... c'est pas une question gamin. C'est pas assez. Je veux aussi 3 caisses de sky d'aldeb. Jeanjee grommela. Pas d'histoire avec moi gamin. Je sais que tu as mis la main sur 6 caisses. Trois pour toi, trois pour moi. Un par gamin. Décide vite Jeanjee. Mon offre n'est ni malhonnête, ni permanente.


Jeanjee tourna les yeux vers Zelda, avant de se retourner vers la vielle femme.

C'est bon. Tu auras ce que tu veux baba. Tes gamins peuvent-ils me retrouver dans 10 mns au coin de Kaisermark et de Golmink ? Avec tout leur artillerie ? Ce sont des méchants en face. La veille femme ferma les yeux avant de les rouvrir quelques instants plus tard : Oui. Ils y seront.

Mes outils? La vielle femme alla fouiller dans le buste d'un logimec compacteur d'ordure à chenille qui avait connu des jours meilleurs pour en sortir une sacoche qu'elle tendit à Jeanjee. Il en sortit une ceinture de vol, un générateur de champ de force, un demi douzaine de grenades aux couleurs diverses et ... un fusil à plasma démonté en trois parties qu'il entreprit de remonter. Pendant qu'il s'affairait il demanda à la femme sans la regarder : tu peux m'ouvrir ton passage ? Je veux pas retourner au sas principal : pas le temps et si ça se trouve c'est surveillé.

La femme opina et sans qu'elle eut touché à quoi que ce soit un pant de mur se déroba, glissant dans le sol. Le passage qui s'ouvrait au delà était sombre et allait obliger chacun à ramper à quatre pattes. Ce fut au tour de Jeanjee de sourire : je passe devant. T'inquiète j'ai pas mangé de féculents ce midi. Sans donner le temps à Zelda de répliquer il se glissa dans l'ouverture, rampant après avoir mis en bandoulière son arme sous son torse.

...

[hrp]Pendant ce temps (10-15 minutes) que font les autres ?[/hrp]

Pendant ce temps Kald avait transmis sur le com de Théo un plan des couloirs techniques et corridors de maintenance. Ce dernier observa le plan sur son pad Holographique. C'était un assemblage complexe, interconnecté ... mais ce plan datait un peu, d'avant l'incendie qui avait ravagé cette section. Il n'était pas certain, au vu des modifications faites par les habitants de l'habitat, qu'il puisse totalement s'y fier.

Prenant soin de tourner le dos au boitier d'où sortait le dispositif d'espionnage, Théo croisa le regard de Bruhuk, de Jim et de Spoutkin en mettant le doigt sur ses lèvres jointes. Il composa rapidement un message texte en langage technique avec cryptage quantique à l'intention de Brise de Feu Matinal :

Brise / Simule / Ignorance
Ennemi / Croit / Supériorité
Theo / Simule / Incompétence

Qu'il accompagna d'un haïku en langage poétique sans aucun rapport :

Le méthanien est distrait
Sans perdre de temps
Il suit la piste avec ses amis

Il déclara à voix haute :

"Bon, rien d'intéressant ici. On continue par là..."

Il recommença à avancer dans la conduite d'aération, examinant le plan TriD transmis par Kald, montrant à Jim les secteurs dont les holocams de sécurité avaient été désactivées ainsi que la dernière position connue de leurs poursuivants.

[hrp]Un jet de Tactique avec l'aide de Jim s'il possède aussi la compétence ? Le but est, si possible, de surprendre l'ennemi.[/hrp]

Feindre l'ignorance et l'incompétence pour Spoutkin n'était pas un problème... il lui suffisait d'être naturel.
Le pilote ne sentant pas du tout à sa place dans cet endroit exigu plutôt que face à l'immensité des cathédrales de l'Univers, se sentit encore plus oppressé par la situation.

Tenant son paralyseur fermement, il suivit Thèo. Vouté comme pour prendre moins de place, se faire toujours plus petit, il espérait peut-être passer inaperçu en cas de rencontre.