MdJ Wrote:Léa avait posé sa salade de fruit sur le buffet et s’était mêlée à la foule. Elle témoignait à chacun du même intérêt, eut un mot gentil pour chacun.
Dés que Léa était entrée, même sans tourner la tête, Oslar savait que c'était elle : son léger parfum citronné la précédait... Et c'est avec un grand sourire qu'Oslar tourna la tête comme un tournesol en manque de lumière face au soleil... Sourire qui s'effaça progressivement quand il comprit que Zelda avait comme projet d'accaparer la jolie dame...
Mais virevoltante comme un papillon face à un filet, elle salua tout le monde, et après un temps qui paru infini à Oslar, elle vint vers lui, et suivie par Zelda, qu'elle tenait fermement par le bras, elle dit :
MdJ Wrote:Je tenais à vous remercier pour l’aide que m’a apporté monsieur Varigue. Vous avez là un homme précieux. Je suis certain que tout votre équipage est aussi serviable que lui.
Aussitôt Oslar tourna à la couleur Rubicond, et couina piteusement plutôt qu'il dit :
"
C'est rien... C'était un plaisir!"
(en ayant l'impression d'être un steak sur une plaque de grill surchauffée. Il se dit que ce compliment était trop appuyé pour être vrai. Il se maudit de ne pas arriver à décrocher mieux... Mais quoi qu'il fasse, son cerveau était sur off et aucune tirade spirituelle ne lui vint... Qu'il aurait aimé avoir la décontraction de Léa!)
MdJ Wrote:Elle n’alla pas plus loin : la porte s’ouvrit sur messieurs Mel et Anton. Alors que le premier avait revêtu une redingote longue noire aux revers satinés et le second un pantalon moulant et un justaucorps moulant rouge sans manche. Sourire aux lèvres après avoir salué d’un mouvement de tête Mel elle fit quelque pas fit l’accolade à Anton. Elle entreprit ensuite de présenter tout le monde … La porte glissa de nouveau, laissant s’échapper une nuée de boules de poils jappantes et couinantes qui se dispersèrent dans la pièce, se glissant sous les tables, zigzaguant entre les chaussures.
Spoutkin sentit soudain que l’on tirait sur le bas de son pantalon. Il baissa les yeux et vit un chiot jaune pastel de la taille d’une balle de tennis qui s’acharnait à mordre et à tirer sur son ourlet de pantalon Grrrrrrr-Garouuuuf !
Vilain chiot ! laisse le monsieur tranquille tonna une voix toute proche. C’était monsieur Nokobe. Il portait un immense sarong et une veste brodée. Il s’était rasé et ses cheveux longs avaient été attachés en une natte huileuse repliée sur elle-même en un éventail décoratif.
Il se saisit de l’animal qui emporta un fragment de tissus dans sa gueule et le porta à hauteur du visage de monsieur Spoutkin : Dis pardon au monsieur Zeus … La bestiole grognait à quelques centimètres du nez du pilote, exhibant des dents blanches de la taille de grains de riz.
Cet incident fut le bienvenu, et permis à Oslar de reprendre un peu son souffle... Il n'était plus le centre de tous les regards (en tous cas, c'est l'impression que ça lui faisait!).
Et il se dit qu'il fallait qu'il parle de ses projets à la teckno dés que l'incident serait clos... Il décida de se lever de table avec la ferme intention de parler... Et se rassit... Le fait de s'être remit debout lui rappelait cruellement sa petite par rapport à Léa et sa prestation manquée de grand orateur le faisait se sentir encore pitoyable... Et c'est rapidement qu'il finit son café...
MdJ Wrote:Pendant ce temps Mel s’était assis à la table d’Oslar, son choix se portant sur une boisson alcoolique au parfum anisé. Il secoua la tête tristement on observant la scène. Si tu n’as jamais connue les bonnes manières, tes manières sont forcément mauvaises. Qui dit mauvaises manières, dit péché. Qui dit péché, dit damnation.
L'ironie de la situation fit sourire Oslar... Et c'est avec un grand sourire qu'il accueillit le prêtre, en lui disant "
Bonjour, monsieur. Je vous en prie, asseyez vous!" et sur ce, il prit congé du prêtre en lui disant "
Je suis désolé, je dois aller contrôler si tout se passe bien dans la salle des machines. J'en ai pour 2 minutes et je reviens"
(Puis son cerveau se remis en marche... Et il eut une sorte de flash... Si on rapproche tout ces éléments :
- la descente de police, avec cette tirade sur le fait qu'on serait à la merci d'un mystérieux ennemi,
- ces passagers qui tombaient du ciel,
- ce chien qui était apparu comme par magie,
- leurs mystérieuses stase,
- tout l'équipage rassemblé au complet dans un même lieu... Laissant le reste du vaisseau sans surveillance...
- le brouhaha des conversations qui couvrait d'éventuels bruits,
- la salade de fruit qui pouvait contenir n'importe quoi...
Et tout ça lui sembla carrément suspect... Tout s'imbriquait trop parfaitement... son petit doigt lui hurlait qu'il y avait qque chose qui clochait...)
En gros, Oslar pris d'un doute a comme projet de faire une inspection à pas de loup, à la recherche de bruits suspects, et de ne surtout pas boire cette salade de fruit tout de suite...
Il avertit Zelda le plus discrétement possible (et la personne s'il s'agit de l'équipage du vaisseau avec qui elle parle), en prétextant que ma montre à sonné (en fait elle est arrêtée depuis qu'Oslar était parti de la salle des machines...) et qu'il n'y a personne dans la salle des machines pour surveiller les moteurs (c'est plausible, et les conversations avec Léa ont été interrompues toutes les 25 minutes par le buzzer toute la nuit...).
Donc sauf autres événements nouveau, Oslar s'esquive rapidement (pour une fois ma petite taille a du bon...), en disant peut-être qu'il ne voulait pas que le moteur du vaisseau tombe en rade si quelqu'un insiste, et qu'il devait vraiment y aller. Et fait un tour d'abord Dans la salle des machines, après s'être assuré qu'il n'y a personne, il récupère une grosse clef ou un truc du genre (pour se rassurer, même s'il ne sait pas se battre), puis ensuite vers le poste de pilotage, puis les chambres en marchant sur la pointe des pieds et en longeant les cloisons dés que le sas s'est refermé derrière lui...
[hrp]Je n'ai pas de compétence de discrétion, quels jets faire?
Si tu veux 6 jets à 4d6 : 22/10/12/17/12/9
6 jets à 3d6 : 6/10/9/8/13/6
6 jets de 2d6 : 6/8/3/9/7/8[/hrp]