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Full Version: Psychodrame
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Sémirande

Quote:Ta joie à la nouvelle de mon départ ne m'étonne pas.

Tu n'as jamais caché ton hostilité à mon égard depuis que tu avais claqué la porte lorsque je menais ma partie, m'accusant de tous les maux.

A ton retour tu as montré une hostilité disproportionnée à mon personnage (et à travers lui envers moi) de manière constante, isolé ou mal accueilli les nouveaux joueurs de mes amis que j'avais amené au forum, transformé un lieu d'échange en monologue articulé autour de ton personnage et de ses capacités hors du commun, estimé que tu pouvais t'affranchir des rêgles savoir vivre sur le forum (échanger, faire taire le rôle quand il le fallait, limiter sa liberté pour ne pas contraindre la liberté des autres).

Et cette hostilité, ce comportement, a fini par me pourrir la vie.

J'ai tenu bon pendant longtemps, je t'ai tendu des perches, j'ai fait à de nombreuses reprises des tentatives en privé pour apaiser la situation ne m'attirant que lazzi, ou absence de réponse en retour.

Parce que de toute façon ça s'apparentait à une volonté de m'exclure de la partie.

Alors savoure ta victoire, tu as gagné.

Bon d'accord : c'est de ma faute.

A cause de moi, des tas de gens pour qui ce forum est un besoin, un ballon d'o², va disparaître.

Je présente mes excuses à Fabrice, et à ceux que j'ai pu offenser. J'aurais du le laisser faire ses enquêtes, le laisser me coacher (ce n'était pas méchant). Je n'aurais pas du dire qu'Eron avait une sale tête. J'aurais du aller boire un verre avec monsieur Banks. Je n'aurais pas du quitter le vaisseau sans en référer au responsable de la sécurité. J'ai eu tort sur toute la ligne.

Je demande à Fabrice et aux autres de revenir et que l'on continue.
Tout ceci me donne envie de pleurer.

Nous avons pris en otage notre maître de jeu, nous avons passé plus de temps en lutte byzantine qu’en partie de jeu de rôle, nous avons transposé nos soucis quotidiens dans la partie en cours jusqu’à faire fuir les joueurs.

Que veux tu que je te dise Rosalie ?

Que nous sommes tous deux nombrilistes ?

Que la liberté absolue des uns est une forme d’oppression pour les autres ?

Qu’à force d’années, de phrases maladroites, de petites vexations nous n’avons plus voulu ou su nous pardonner l’un l’autre ?

Que nous avons mis Stéphane qui avait du respect pour nous deux dans une position intenable ?

Qu’alors qu’il était là pour dresser une toile, se faire plaisir, nous faire plaisir nous l’avons enchainé dans notre conflit, le dégoutant avec raison.

Que nos personnages, tellement parfaits, certains d’avoir toujours raison sont deux faces d’une même pièce ?

Que l’on s’est bien planté ?

Que pour moi aussi le forum est une bouteille d’oxygène, quand tout se passe bien, quand je n’ai pas à compter mes mots, mes réparties, en me demandant si cela ne va pas faire un drame, quand je pouvais encore échanger avec toi sans arrière pensée ?

Que si on peut tirer au clair ici et maintenant ce conflit larvé depuis trop longtemps, faire taire notre ressentiment réciproque, échanger de nouveau si ce n'est en toute amitié au moins en bonne intelligence et que si par miracle Stéphane nous pardonne, si par hasard il manifeste l’envie de continuer, je continuerai ?

Mais cela fait beaucoup de si … Et c’est juste triste.
... Et que je m'excuse auprès de tous les joueurs pour ce sale coup que je leur fait.
????
? , imagine la motivation que cela infuse à celui qui passe pour lire vos aventures.
Visiblement les prières ont su toucher la gentillesse et la patience de Stéphane, qui ne lâche pas du coup l’affaire, mais, si je lis bien entre les lignes, ne peut plus supporter que notre mésentente s’invite à la table virtuelle.

A nous maintenant de réussir à faire taire une fois pour toute nos antagonismes, à nous expliquer afin de cesser de nous écharper, de nous bousculer constamment. Echangeons veux-tu bien sans que ni l’un, ni l’autre, ne se pose en bouc émissaire ou victime expiatoire.

Je crois que tu m’as reproché d’être machiste. J’espère ne pas l’être, je ne considère nullement les femmes comme inférieures en quoi que ce soi. Je les aime, je les respecte, bien que je ne les comprenne pas toujours et que parfois certaines réactions me plongent dans des abymes de perplexités. Mais je suis prêt à entendre ce que tu as à me dire sur le sujet, que je sache ce qui a pu te choquer et essayer de ne pas reproduire ces comportements à l’avenir.

Tu as utilisé le verbe « infantiliser », puis le terme de « coacher ». Ce n’a jamais été mon but. Je n’ai jamais voulu te dicter ton comportement ou voulu mettre en cause tes capacités de jugement.

Quand j’étais MJ c’était mon rôle de vous faire suivre une trame narrative, de vous forcer dans telle ou telle direction, à éventuellement vous soumettre à des épreuves imposées qui étaient des éléments clef du scénario et qui permettaient aux uns et aux autres de se positionner, de réagir … certains de ces éléments étaient de fait des contraintes, des évènements dans la ligne narrative. Ai-je fait preuve de sadisme en utilisant certaines de vos actions pour décrire des conséquences malheureuses ? Oui, cela a put être compris comme ça, mais au-delà je tentais de faire de l’aventure un film, une trame … comme quand on est dans son fauteuil de ciné et que l’on voit un type dans la jungle tâtonner à l’aveuglette sous une pierre … a tous les coups on sait qu’il va se faire mordre par une bestiole. J’ai sans doute cédé à cette facilité un peu trop souvent, te blessant inutilement. Je m’en excuse. Y avait-il de ma part une trop grande directivité, ai-je imposé ma conviction, ma crainte, que la liberté a un prix, qui souvent se paye comptant ou alors plus tard avec les intérêts ? Peut être. Difficile de faire taire son inconscient quand on écrit …

En tant que joueur, il m’a fallu que je m’adapte, que je puisse me faire ma place. J’ai choisi d’incarner un personnage un peu abrupt, voulant jouer sur la différence culturelle, commettant des impairs de langue et des erreurs de comportement. Mais ton premier accueil m’a refroidit … mon personnage était-il pire que celui de Khaadaric, Epstar ou d’autres lors de notre première rencontre ? Non, je ne pense pas. Je me suis retrouvé dans une position devant justifier à tout moment ma participation à l’aventure, à inventer pourquoi un sale matou miteux tout juste bon à se lécher le cul aurait sa place à bord d’un navire spatial comme le Lilith … J’ai eu le sentiment d’être rejeté, d’être indésirable. Et en retour, à la façon d’un pendule en résonnance j’ai poussé à mon tour, expliquant que ton personnage était incapable d’assumer le commandement d’un navire … Le phénomène n’a cessé de s’amplifier car de ce point de vu j’ai le sentiment que nous sommes proches. Nous détestons avoir tort. Est-ce un trait qui n’appartient qu’à nos personnages ? Me concernant je ne crois pas. Mais cela à conduit à une compétition pour tenter d’avoir le dernier mot sur tout, surtout avoir le dernier mot, quitte à avoir un mot de trop.

Est-ce à cette occasion que j’ai tenté de t’imposer mes vues à te contraindre ? Oui sans doute, en réponse, en réflexion, à ce que j’avais le sentiment de subir.

Mais par ailleurs certaines des libertés que tu as prises quant à l’univers, en exposant ta vision de tel ou tel point m’ont contrariées. Par leur caractère absolu (« tous les formecs peuvent être armés ») sans que la moindre discussion soit possible. Nous avons un forum qui nous tend les bras pour échanger, pour discuter pour que chacun puisse apporter sa pierre à l’édifice et nous ne l’utilisons pas. C’est de mon point de vue dommage.

De même que certains points, des broutilles, m’ont blessées. Par exemple nous avions (ton personnage) avait dit que le formec ne serait pas armé … et se présente un nouveau personnage, un trafiquant d’arme suspect chargé de caisses ne l’étant pas moins … Etait-ce une réponse à ma tentative de faire monter à bord des armes légères ? De même que le fait d’armer ton hélimob, était-ce en réponse au fait que le mien puisse potentiellement l’être ?

Mes contrariétés ont-elles été disproportionnées ? Peut être, mais en rapport à ma frustration grandissante se nourrissant de notre absence de dialogue.

Cette absence de dialogue m’a fait me sentir de plus en plus isolé. J’ai tenté de tendre des perches comme le cours d’art martiaux, le message me permettant de la retrouver auquel ton personnage n’a pas répondu. J’ai eu le sentiment que tu était passé à une phase ou tu entendais ne plus jouer qu’avec ceux qui t’intéressaient, accueillant mal les nouveaux venus, les isolant ou les rejetant. C’est un ressenti, pas forcément la vérité.

J’ai eu ce ressenti que le forum était devenu un lieu qui ne rassemblait plus, mais excluait, où cette course de pod qui aurait put être une formidable occasion de souder l’équipe en apportant chacun sa pierre à un objectif commun (préparer et faire courir Sémirande, la faire gagner ?) était devenu un private-solo, ouvert sur invitation uniquement. Ca m’a mis en colère. De manière disproportionnée à nouveau.

Enfin suis-je un manipulateur ? Oui sans doute. Je ne peux le nier. Je préfère la manipulation à la brutalité de l’affrontement. Est-ce de la diplomatie ? Ce serait une justification foireuse : Un diplomate est un menteur qui va à l’étranger mentir pour le bien de son pays … Mais je peux être sincère aussi, dire ce qui me fait mal, pourquoi et essayer aussi de changer, de comprendre le point de vue de l’autre et d’échanger.

Je ne demande qu’à renouer le dialogue avec toi Rosalie, à ce que nous trouvions de nouveau une manière de jouer ensemble, à nous amuser ensemble, sans nous disputer le jouet qu’est le forum au risque de le briser et d’en priver tous nos compagnons de jeu.

Sémirande

Je répondrai dans le WE : astreinte + retours de colo etc.
Pas de soucis. Prend ton temps et essayons de régler ça une fois pour toute.

Sémirande

Je sais que ce n'est guère Rock'n roll de repousser encore, mais entre la chaleur, les appels d'astreinte, la post-colo et "le reste" je ne suis pas en verve.

J'essaierai de poster depuis le boulot.

Sémirande

Désolée, ce n'est pas pour faire durer le suspens, mais ce ne sera pas pour ce soir
Demain, promis : j'aurai plus de temps
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