2012-05-02, 09:45 PM
Virik voyant qu’on ne lui répondait pas quant à la sa cabine et que l’équipage s’égayait à bord, décida d’aller explorer de son coté.
Il se promena dans le navire, empruntant les couloirs au sol moquetté de gris perle, aux couloirs dont les murs tout en rondeurs irradiaient d’une douce lumière pastel.
Il visita les salons, les jardins, la grande salle et sa grande verrière qui s’ouvrait non seulement sur les étoiles mais aussi sur deux magnifiques jardins. Celui situé à bâbord abritait des maisons individuelles, des igloos de haute technologie que l’on pouvait faire tourner sur eux même pour que leur baie de force face aux étoiles ou au jardin.
Ses pas le portèrent dans la suite armateur, immense, luxueuse, avec toutes les facilités nécessaires et dont les murs s’ornaient de reproductions d’œuvres d’arts et de bibelots.
Le grand jardin dans l’aile tribord était planté d’espèces venant de cent mondes choisis pour leur capacité à cohabiter. Il s’approcha en direction du bassin piscine, s’accroupit et y plongea la main. L’eau était tiède. Idéale pour qui souhaitait nager. Il remonta le sentier et trouva refuge dans une petite cabane de rondins dont un des murs s’ouvrait sur l’espace. Il prit le temps de se commander un thé alors qu’une brève averse programmée noyait le paysage.
Il continua son exploration, passant par tous les niveaux pour se familiariser avec ce lieu, son architecture et ses recoins. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’à une dizaine à bord, l’on pouvait facilement trouver un endroit ou s’isoler.
Partout la fonctionnalité qui avait présidé à la conception faisait place au luxe discret NT6+, les couleurs pastel neutres s’égaillant parfois de quelques touches de matière naturelles mariées avec grâce et délicatesse aux éléments technologiques.
Il passa saluer les mécaniciens dans la grande salle des machines et prit le temps d’une visite guidée de la salle ultramoderne … intéressant. Il remercia ceux-ci et acheva son tour par la passerelle, vide à l’ instant où il pénétra. Un vaste espace dont les consoles étaient pour l’heure encore recouvertes de leur film de protection tel des linceuls posés sur des pierres tombales. Il resta sur le pas de la porte. Ce n’était pas son lieu. Il fit demi tour et remonta par le tube de monté … croisant au passage un Gédéon qui visiblement non content de faire lui aussi le tour du propriétaire empruntait le flux antigrav descendant avec beaucoup de plaisir.
Il finit par renoncer à s’installer dans la suite armateur. Trop vaste, trop luxueuse à son gout et lui préféra une demeure igloo, la première et la plus proche du grand hall de réception.
Il fit tourner celle-ci jusqu’à avoir une vue sur les étoiles que l’on devinait à travers les structures du chantier. Il modifia la gravité, la température, la couleur de la lumière et la composition du sol. Les autres aménagements attendraient. Il étala à plat son manteau sur le lit, restant en kilt, verrouilla sa mallette coffre au sol dans un placard et put enfin prendre un peu de repos.
Il s’assit confortablement et entreprit de reprendre sa lecture. Elku Cincin L’Empereur malgré lui, fondateur de la troisième dysnastie … le discours de l’union.
Il se promena dans le navire, empruntant les couloirs au sol moquetté de gris perle, aux couloirs dont les murs tout en rondeurs irradiaient d’une douce lumière pastel.
Il visita les salons, les jardins, la grande salle et sa grande verrière qui s’ouvrait non seulement sur les étoiles mais aussi sur deux magnifiques jardins. Celui situé à bâbord abritait des maisons individuelles, des igloos de haute technologie que l’on pouvait faire tourner sur eux même pour que leur baie de force face aux étoiles ou au jardin.
Ses pas le portèrent dans la suite armateur, immense, luxueuse, avec toutes les facilités nécessaires et dont les murs s’ornaient de reproductions d’œuvres d’arts et de bibelots.
Le grand jardin dans l’aile tribord était planté d’espèces venant de cent mondes choisis pour leur capacité à cohabiter. Il s’approcha en direction du bassin piscine, s’accroupit et y plongea la main. L’eau était tiède. Idéale pour qui souhaitait nager. Il remonta le sentier et trouva refuge dans une petite cabane de rondins dont un des murs s’ouvrait sur l’espace. Il prit le temps de se commander un thé alors qu’une brève averse programmée noyait le paysage.
Il continua son exploration, passant par tous les niveaux pour se familiariser avec ce lieu, son architecture et ses recoins. Le moins que l’on puisse dire c’est qu’à une dizaine à bord, l’on pouvait facilement trouver un endroit ou s’isoler.
Partout la fonctionnalité qui avait présidé à la conception faisait place au luxe discret NT6+, les couleurs pastel neutres s’égaillant parfois de quelques touches de matière naturelles mariées avec grâce et délicatesse aux éléments technologiques.
Il passa saluer les mécaniciens dans la grande salle des machines et prit le temps d’une visite guidée de la salle ultramoderne … intéressant. Il remercia ceux-ci et acheva son tour par la passerelle, vide à l’ instant où il pénétra. Un vaste espace dont les consoles étaient pour l’heure encore recouvertes de leur film de protection tel des linceuls posés sur des pierres tombales. Il resta sur le pas de la porte. Ce n’était pas son lieu. Il fit demi tour et remonta par le tube de monté … croisant au passage un Gédéon qui visiblement non content de faire lui aussi le tour du propriétaire empruntait le flux antigrav descendant avec beaucoup de plaisir.
Il finit par renoncer à s’installer dans la suite armateur. Trop vaste, trop luxueuse à son gout et lui préféra une demeure igloo, la première et la plus proche du grand hall de réception.
Il fit tourner celle-ci jusqu’à avoir une vue sur les étoiles que l’on devinait à travers les structures du chantier. Il modifia la gravité, la température, la couleur de la lumière et la composition du sol. Les autres aménagements attendraient. Il étala à plat son manteau sur le lit, restant en kilt, verrouilla sa mallette coffre au sol dans un placard et put enfin prendre un peu de repos.
Il s’assit confortablement et entreprit de reprendre sa lecture. Elku Cincin L’Empereur malgré lui, fondateur de la troisième dysnastie … le discours de l’union.
Quote:Je ne veux pas être empereur.
Je ne veux ni conquérir, ni diriger.
Je veux aider les êtres dans la mesure du possible.
Nous voudrions tous nous aider si nous le pouvions, les êtres sont ainsi faits.
Nous voulons donner le bonheur à notre prochain, pas lui donner le malheur. Nous ne voulons pas haïr ni humilier personne. Chacun de nous a sa place et notre univers est bien assez riche, il peut nourrir tous les êtres. Nous pouvons tous avoir une vie belle et libre mais nous l'avons oublié.
L'envie a empoisonné nos esprits, a barricadé l’univers de haine, nous a fait sombrer dans la misère et les effusions de sang.
Nous avons développé la vitesse pour nous enfermer en nous-mêmes.
Les machines qui nous apportent l'abondance nous laissent dans l'insatisfaction.
Notre savoir nous a fait devenir cyniques.
Nous sommes inhumains à force d'intelligence, nous pensons beaucoup trop et nous ne ressentons pas assez.
Nous sommes trop mécanisés et nous manquons d'humanité. Nous sommes trop cultivés et nous manquons de tendresse et de gentillesse. Sans ces qualités, la vie n'est plus que violence et tout est perdu.
Les varlets, les hyperondes nous ont rapprochés les uns des autres, ces inventions ne trouveront leur vrai sens que dans la bonté, que dans la fraternité, l'amitié et l'unité des êtres.
En ce moment même, ma voix atteint des milliards d’êtres à travers la galaxie, des milliards d'hommes, de femmes, d'enfants désespérés, victimes d'un système qui torture les faibles et emprisonne des innocents.
Je dis à tous ceux qui m'entendent : Ne désespérez pas ! Le malheur qui est sur nous n'est que le produit éphémère de l'habilité, de l'amertume de ceux qui ont peur des progrès qu'accomplit la communauté des êtres.
Mais la haine finira par disparaître et les dictateurs mourront, et le pouvoir qu'ils avaient pris aux peuples va retourner aux peuples. Et tant que les êtres mourront, la liberté ne pourra pas périr.
Soldats, ne vous donnez pas à ces brutes, à une minorité qui vous méprise et qui fait de vous des esclaves, enrégimente toute votre vie et qui vous dit tout ce qu'il faut faire et ce qu'il faut penser, qui vous dirige, vous manœuvre, se sert de vous comme chair à canons et qui vous traite comme du bétail.
Ne donnez pas votre vie à ces êtres inhumains, ces êtres-machines avec une machine à la place de la tête et une machine dans le cœur.
Vous n'êtes pas des machines !
Vous n'êtes pas des esclaves !
Vous êtes des êtres, des êtres avec tout l'amour de l’univers dans le cœur.
Vous n'avez pas de haine, sinon pour ce qui n'est pas fait d'amour.
Soldats ne vous battez pas pour l'esclavage mais pour la liberté.
Il est écrit dans l'Evangile néo-catholique orange : "Le Royaume de Dieu est dans l'être ", pas dans un seul être, ni dans un groupe être, mais dans tous les êtres, mais en vous, en vous le peuple qui avez le pouvoir : le pouvoir de créer les machines, le pouvoir de créer le bonheur.
Vous, le peuple, vous avez le pouvoir : le pouvoir de rendre la vie belle et libre, le pouvoir de faire de cette vie une merveilleuse aventure.
Alors au nom même de la Démocratie, utilisons ce pouvoir. Il faut tous nous unir, il faut tous nous battre pour un monde nouveau, un monde d’être qui donnera à chacun l'occasion de travailler, qui apportera un avenir à la jeunesse et à la vieillesse la sécurité.
Ces brutes vous ont promis toutes ces choses pour que vous leur donniez le pouvoir : ils mentaient. Ils n'ont pas tenu leurs merveilleuses promesses : jamais ils ne le feront. Les dictateurs s'affranchissent en prenant le pouvoir mais ils font un esclave du peuple.
Alors, il faut nous battre pour accomplir toutes leurs promesses. Il faut nous battre pour libérer l’univers, pour renverser les frontières et les barrières raciales, pour en finir avec l'avidité, avec la haine et l'intolérance. Il faut nous battre pour construire un univers de raison, un univers où la science et le progrès mèneront tous les hommes vers le bonheur.
Soldats, au nom de la Démocratie, unissons-nous tous !