2011-08-24, 06:26 PM
Il hocha la tête en direction du second pilote,
Krrrk’k … Le ton était toujours léger, presque enjoué.
Monsieur Manchu est le fourreau de l’épée que vous brandissez à tout propos chasseur Antillès. Décoratif et apaisant.
Puisque je ne puis vous convaincre de changer d’allégeance, nous pouvons en venir à la raison qui a motivé votre montée à mon bord. Il reposa sa coupe et claqua des mains.
K’tzz Kr ut Kr’tel* prononça-t-il dans sa langue grinçante.
S’en suivit un remue ménage au sein de la foule des soldats kiffs qui les entouraient. On entendit un sas qui s’ouvrait, puis la foule s’ouvrit sur trois kiffs qui escortaient, mi-poussant, mi-soutenant monsieur Baser.
Il n’était pas dans une grande forme. Ses vêtements étaient déchirés, dépenaillés, trempés de sueur, sa peau avait la couleur de la cire et se marbraient d’un magnifique ecchymose sur le coté gauche de son visage. Il n’avait plus de chaussures et ses poignets avaient étés couverts à la hâte par une mousse cicatrisante sous laquelle on devinait les chairs à vif.
Son regard était vague, papillonnant, pupilles dilatées…
Ils l’amenèrent jusqu’au coussin resté libre sur lequel il s’assit lourdement, gardant un long moment la tête baissée, haletant.
Baser, comme je vous l’avais promis je vous ai amené votre équipage, votre précieux équipage pour lequel vous n’avez pas ménagé votre peine. Kkkrrr. Peut-être serez-vous maintenant plus raisonnable et répondrez-vous à nos questions maintenant ?
Mais je manque à tous mes devoirs : vous boirez bien quelque chose ?
Sur un signe de main le petit esclave s’empressa de remplir un verre qu’il posa devant monsieur Baser
Celui-ci le fixa d’un œil rond avant de tendre deux mains tremblantes en direction de celui-ci et de la saisir pour le porter à ses lèvres gercées. Une partie du liquide ambrée coula sur son menton hirsute.
Il toussa, mais un peu de couleur revint à ses pommettes. Il sembla noter la présence des membres du méphisto. Avec difficulté il replia une jambe sous lui. Il s’humecta les lèvres avant de prononcer d’une voix croassante : cigarette ? Il fronça imperceptiblement les sourcils en direction de Gurvan.
Le prince le fixa avant d’hocher la tête en direction de l’esclave qui fouilla dans ses robe avant d’exhiber avec une lueur de triomphe dans les yeux l’étui à cigarette de monsieur Baser.
« Une » précisa le prince alors que monsieur Baser se penchait. L’esclave l’alluma avant de le lui tendre.
Alors que leur ancien employeur tirait une première bouffée, le prince parlait … Chasseur Gurvan, messieurs Le Fu, Edelman, Gorda, Mayaul. je vous suggère de convaincre l’ut Kr’tel de collaborer, de cesser de nous donner de demi-vérités, matinées de demi-mensonges … Kkkkr ? Nous nous comprenons bien ?
*Amenez le maître
Krrrk’k … Le ton était toujours léger, presque enjoué.
Monsieur Manchu est le fourreau de l’épée que vous brandissez à tout propos chasseur Antillès. Décoratif et apaisant.
Puisque je ne puis vous convaincre de changer d’allégeance, nous pouvons en venir à la raison qui a motivé votre montée à mon bord. Il reposa sa coupe et claqua des mains.
K’tzz Kr ut Kr’tel* prononça-t-il dans sa langue grinçante.
S’en suivit un remue ménage au sein de la foule des soldats kiffs qui les entouraient. On entendit un sas qui s’ouvrait, puis la foule s’ouvrit sur trois kiffs qui escortaient, mi-poussant, mi-soutenant monsieur Baser.
Il n’était pas dans une grande forme. Ses vêtements étaient déchirés, dépenaillés, trempés de sueur, sa peau avait la couleur de la cire et se marbraient d’un magnifique ecchymose sur le coté gauche de son visage. Il n’avait plus de chaussures et ses poignets avaient étés couverts à la hâte par une mousse cicatrisante sous laquelle on devinait les chairs à vif.
Son regard était vague, papillonnant, pupilles dilatées…
Ils l’amenèrent jusqu’au coussin resté libre sur lequel il s’assit lourdement, gardant un long moment la tête baissée, haletant.
Baser, comme je vous l’avais promis je vous ai amené votre équipage, votre précieux équipage pour lequel vous n’avez pas ménagé votre peine. Kkkrrr. Peut-être serez-vous maintenant plus raisonnable et répondrez-vous à nos questions maintenant ?
Mais je manque à tous mes devoirs : vous boirez bien quelque chose ?
Sur un signe de main le petit esclave s’empressa de remplir un verre qu’il posa devant monsieur Baser
Celui-ci le fixa d’un œil rond avant de tendre deux mains tremblantes en direction de celui-ci et de la saisir pour le porter à ses lèvres gercées. Une partie du liquide ambrée coula sur son menton hirsute.
Il toussa, mais un peu de couleur revint à ses pommettes. Il sembla noter la présence des membres du méphisto. Avec difficulté il replia une jambe sous lui. Il s’humecta les lèvres avant de prononcer d’une voix croassante : cigarette ? Il fronça imperceptiblement les sourcils en direction de Gurvan.
Le prince le fixa avant d’hocher la tête en direction de l’esclave qui fouilla dans ses robe avant d’exhiber avec une lueur de triomphe dans les yeux l’étui à cigarette de monsieur Baser.
« Une » précisa le prince alors que monsieur Baser se penchait. L’esclave l’alluma avant de le lui tendre.
Alors que leur ancien employeur tirait une première bouffée, le prince parlait … Chasseur Gurvan, messieurs Le Fu, Edelman, Gorda, Mayaul. je vous suggère de convaincre l’ut Kr’tel de collaborer, de cesser de nous donner de demi-vérités, matinées de demi-mensonges … Kkkkr ? Nous nous comprenons bien ?
*Amenez le maître